Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Mines

Retour

28 avril 2024

Michel Ducas - mducas@medialo.ca

Blue Thunder : l’orage avant la renaissance

La compagnie s’est recentrée sur le Québec

Blue Thunder Mi3

©Médialo-Michel Ducas - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Le PDG de Blue Thunder Mining, Dorian Nicol, était de passage à Amos le 7 février dernier, pour présenter les derniers résultats de forage du projet Muus.

2023 a été une année difficile pour l’entreprise Blue Thunder Mining : restructuration, tentative de reprise inversée, l’entreprise s’est finalement rabattue sur ses actifs au Québec pour renaître et renouer avec une bonne santé financière.  Il faut dire que le coup de pouce inattendu de la minière Iamgold permet à l’entreprise de voir l’avenir avec une lorgnette un peu plus « bleue ».

Le PDG de Blue Thunder, Dorian Nicol, était l’un des invités de MI³ Communications, le 7 février dernier, à Amos.  « Ma présence à Amos avait deux objectifs, indique M. Nicol.  D’une part, comme PDG d’une compagnie publique, j’essaie d’informer le public et plus particulièrement nos investisseurs potentiels sur ce que nous faisons.  D’autre part, nous sommes en quelque sorte une nouvelle compagnie.  Nous avons une nouvelle structure d’actionnariat, et nous sommes recentrés sur le Québec.  Dans cette optique, je veux donc raconter l’histoire de notre renaissance au Québec, et de notre partenariat avec Iamgold.  

Des pérégrinations périlleuses 

Si 2023 a été difficile pour Blue Thunder, c’est parce que l’entreprise avait éparpillé ses activités, et avait du mal à financer ses projets.  « Nous avons tenté en 2023 une reprise inversée avec une compagnie nommée Analog, indique M. Nicol.  À cause de cela, nos opérations ont été mises en arrêt pour plusieurs mois. La reprise est tombée à l’eau, ce qui nous a laissés avec peu de projets sur la table et peu d’argent pour réaliser ceux qui nous restaient.  Nous avons alors tenté de nous réorienter vers les métaux critiques et stratégiques, comme le lithium, en croyant que nous pourrions trouver du financement dans ce créneau, sans succès. » 

C’est vers la fin de 2023 qu’Iamgold est apparue dans le décor.  « Ils nous ont dit qu’ils seraient intéressés à travailler avec nous si on se recentrait sur les mines d’or, explique Dorian Nicol.  Nous avions toujours notre projet Muus, dans le secteur Chapais-Chibougamau, et cela nous a permis de collaborer avec Iamgold. »  

Des regrets?  Aucun! 

Blue Thunder a annoncé des perspectives intéressantes sur son projet Muus, qui se trouve non loin des projets Nelligan et Monster Lake, qui ont déjà donné des résultats significatifs par le passé.  « De plus, nous sommes contents de travailler au Québec, qui est l’un des états les plus propices pour l’exploration et l’exploitation minière, estime Dorian Nicol.  Le Québec a amélioré sa position grâce à son programme d’actions accréditives, en plus d’avoir adopté des politiques environnementales qui, malgré tout, permettent l’exploration minérale, ce qui n’est pas le cas de toutes les provinces canadiennes. » 

Avec la course au lithium qui fait rage actuellement, Dorian Nicol a-t-il des regrets d’avoir tourné le dos aux minéraux stratégiques?  « Aucun, affirme-t-il sans ambages.  En tant que PDG de notre entreprise, il fallait que je fasse les meilleurs choix possibles pour nos actionnaires, sans me laisser influencer par la saveur du jour.  Je suis persuadé que nous aurions pu faire des affaires en restant dans le lithium, mais en rétrospective, avec le partenariat d’Iamgold et nos projets dans le secteur de Chibougamau-Chapais, non, je n’ai aucun regret.  Quant au lithium, il sera toujours possible d’y revenir un jour, si l’occasion se présente. » 

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média